Vous prévoyez un achat immobilier ou avez-vous peut-être déjà repéré votre bien-aimé ? On ne peut que vous encourager à concrétiser ce rêve immobilier ! Mais, un tel engagement s’accompagne de nombreux facteurs pratiques et émotionnels à prendre en considération dans votre choix final. Dans cet article, nos professionnels de l’immobilier vous donnent un petit coup de pouce pour mettre tout ça au clair …

Le type de bien qui vous correspond.

Premier défi, (bien) identifier les caractéristiques du bien immobilier qui répond à vos besoins et à vos envies. Et pour vous y aider, on vous a concocté une série de petites questions.

1/ Suis-je plutôt team maison ou appartement ?

Acheter une maison ou un appartement ? Entre les deux, votre cœur balance. Pas étonnant, ces deux types de biens présentent chacun de sacrés avantages :

• Une maison offre généralement des espaces extérieurs plus vastes et une plus grande indépendance.

Tandis que :

• L’appartement est souvent apprécié pour sa localisation stratégique.

Alors, quel type de bien correspond le mieux à votre style de vie (ville ou campagne, présence d’animaux, schéma familial…) et à votre budget (un appartement étant généralement moins cher qu’une maison à prestations égales) ? À vous d’en juger !

2/ Dois-je craquer pour le charme de l’ancien ou pour la modernité du neuf ?

Le neuf, c’est comme qui dirait l’achat sans tracas : excellentes performances énergétiques, garantie décennale, respect des dernières normes en vigueur…bref, il n’y a plus qu’à y poser vos valises.

Mais l’existant a également de très bons arguments, entre les frais d’acquisition moins élevés et la possibilité d’un emménagement immédiat, sans oublier son cachet inégalable, il y a de quoi craquer.

3/ Le bien se trouve-t-il dans la zone géographique ciblée ?

Choisir son logement c’est aussi choisir son environnement ! Déterminer la zone géographique dans laquelle vous souhaitez vivre est donc une étape cruciale dans votre quête du bien idéal.

D’un point de vue pratique, l’accessibilité, la variété des commodités avoisinantes ainsi que la proximité avec votre lieu de travail, vous offriront un confort de vie non négligeable. Mais plus encore, en cas de revente, la localisation d’une maison ou d’un appartement est un facteur déterminant du prix et peut donc s’avérer très intéressante d’un point de vue financier.  

4/ Le bien immobilier répond-il à mes besoins ?

Nombre de chambres, superficie habitable, espace extérieur… identifier vos besoins en fonction de votre situation actuelle, mais aussi de vos projets futurs vous aidera sans aucun doute à affiner votre recherche. Pensez également aux caractéristiques “invisibles” de l’habitation telle que la PEB dont le rôle prend une tout autre ampleur avec les nouvelles réglementations.

5/ Suis-je à l’abri des mauvaises surprises ?

Avant de vous engager dans cette nouvelle aventure, assurez-vous que votre future habitation ne vous réservera pas de mauvaises surprises. Commencez par analyser les potentiels vices de la maison : problème d’humidité, infraction urbanistique, conformité des installations, etc. En effet, le vendeur est tenu de vous en informer, mais pas de les régulariser, il est donc intéressant de savoir ce qui vous attend.

Continuez vos investigations par un petit passage à la commune pour prendre connaissance des projets d’urbanisme en cours (si la construction d’une autoroute est prévue dans le fond de votre jardin, mieux vaut en être averti).

Finalement, dans le cadre de l’achat d’un appartement, on vous recommande vivement de lire les trois derniers PV des assemblées générales qui regorgent d’informations essentielles.

6/ Y a-t-il des travaux à prévoir ?

Si vous souhaitez vous tourner vers un bien existant, cette question est plus que jamais à prendre en considération. En effet, outre la rénovation esthétique (parce que le charme de l’ancien peut avoir ses limites), des travaux d’amélioration des performances énergétiques peuvent être à prévoir.

Et ce, surtout pour les biens immobiliers situés en Flandre où, depuis le 1er janvier dernier, toute personne faisant l’acquisition d’un bien immobilier présentant un score PEB E ou inférieur, se verra dans l’obligation d’effectuer les travaux nécessaires pour atteindre une performance énergétique égale à D, dans les 5 ans à compter de la signature de l’acte. Un investissement en énergie, mais aussi en argent…

Un achat en harmonie avec votre portefeuille.

Et justement en parlant d’argent, établir son budget est un passage obligatoire pour éviter que votre rêve immobilier ne vire au cauchemar. Ça vous semble évident, mais avez-vous vraiment pensé à tout ? Retour à nos questions :

7/ Les frais de notaire entrent-ils dans mon budget total ?

Vous le savez, une acquisition immobilière ne se résume pas uniquement à régler le prix de la propriété, les frais de notaire représentent également un coût important à inclure dans vos calculs.

Pour éviter les mauvaises surprises, il est conseillé d’ajouter 15% du prix d’achat au coût total dans le cadre de l’achat d'une maison ou un appartement existant. Pour une construction neuve, ces frais seront plus conséquents, ce type de biens étant soumis au régime des 21% de TVA.

8/ Les frais récurrents sont-ils supportables à long terme ?

Le remboursement du crédit hypothécaire constitue bien souvent la préoccupation principale des propriétaires en ce qui concerne les frais mensuels. Mais les frais récurrents tels que l’assurance habitation, le précompte immobilier, les charges communes ou encore les factures liées à la consommation ne doivent pas non plus être sous-estimés.

9/ Le prix du bien est-il juste ?

Les vendeurs, influencés par l’aspect émotionnel et/ou par leurs futurs projets, peuvent avoir tendance à surestimer leur maison ou appartement. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour s’assurer de la valeur réelle d’un bien immobilier.

Les outils d’estimation en ligne peuvent, par exemple, donner une première indication en fournissant une tranche de prix basée sur les caractéristiques de l’habitation. Une autre solution consiste à faire appel à un notaire ou à un agent immobilier qui pourra vous donner des conseils avisés et vous accompagner tout au long de la transaction.

C’est d’autant plus important que, depuis 2022, l’octroi d’un crédit hypothécaire ne se fait plus sur base du prix d’achat, mais bien sur la valeur expertisée du bien immobilier. Autrement dit, l’acquéreur qui signe pour une propriété surévaluée ne peut emprunter que le montant correspondant à la valeur réelle du bien et doit compenser la surévaluation avec ses propres fonds.

Votre check-list du bien parfait est maintenant prête ? Votre perle rare se cache peut-être parmi nos biens en vente !